** LE PETIT CASTOR ILLUSTRE N°20 - Gazette d'Arles **
Parution : Dimanche 20 août 1454
Notre équipe
Rédacteurs en chef :
* Mme Le Castor : La Gazette d'Arles
* En attente de recrutement : La Gazette de Thiers
Journalistes :
* Mr Leloupsolitaire : La gazette d'Arles
* Mr Arbert : La gazette d'Arles
* Mr Sir_Chouchen: La gazette d'Arles
* Mr Brisenuque: La gazette d'Arles
LE PETIT CASTOR ILLUSTRE RECRUTE!!! Venez apporter votre contribution, vous serez bien accueillis!!!
https://gazette-thiers.actifforum.com/** EDITO **Chères lectrices, chers lecteurs,
Et voici le grand retour du Petit Castor Illustré, après une période de retraite.
Nous sommes heureux et fiers d'accueillir dans notre équipe sieur Brisenuque, et sa toute nouvelle rubrique poésie.
Nous cherchons toujours des journalistes en herbe pour développer la gazette pour le plus grand bonheur de tous les arlésiens, qui pourront continuer à retrouver leur magazine favori tous les 15 jours.
Vous pourrez retrouver dans ce numéro une interview de notre maire, Seb1er, la rubrique contes et légendes, la nouvelle rubrique poésie, la météo et la rubrique annonces.
Merci de votre fidélité et bonne lecture à tous,
LeCastor
** FLASH **"Nous venons d'apprendre une heureuse nouvelle qui met en fête tant l'UCR que toute la rédaction du Petit Castor Illustré: La nouvelle des fiançailles de notre rédactrice en chef préférée, LeCastor, et de Richepanse, ancien édile bien connu d'Arles, amis à l'UCR et compatriote du plat pays qui est le nôtre! Nous voulions, toute la rédaction et moi-même, être les premiers à leur souhaiter tout le bonheur du monde!"
Leloupsolitaire
** PERSONNAGE PUBLIC **Cette semaine, Le Petit Castor Illustré a interrogé notre maire, Seb1er, qui est actuellement au milieu de son mandat.
Voici l'interview en exclusivité!
PCI: Vous avez été abandonné à votre naissance. Comment s'est déroulée votre enfance? Avez-vous trouvé une trace de vos parents biologiques lorsque vous avez retrouvé votre soeur Deedee? Seb1er: Mon enfance fut celle dictée par le travail. J’ai été recueilli par une famille de paysans qui m’ont apprit la valeur qu’est le travail et le courage. Ces valeurs me guident toujours et encore dans mon action de tous les jours. Je ne compte nullement mes heures pour servir le bien de mes concitoyens. Concernant mes parents biologiques, ils sont hélas décédés, mon père fut assassiné par une horde d’anglois et quand à ma mère, elle portait ma sœur Deedee, qui est merveilleuse, en son ventre. Ma mère biologique a préféré se séparer de moi pour éviter que ces maudits anglois ne retrouvent trace de notre famille, mais elle décéda peu de temps après.
PCI: Pour quelles raisons êtes vous venu vous installer à Arles? Seb1er: Les raisons qui m’ont poussées à venir ici, il y en a une c’est l’amour. J’étais alors lieutenant de la caserne de Alais dans le Languedoc, et lors d’une mission d’escorte à Arles, cette ville m’a plu de suite.
Arles est la ville de l’amour ! Ce n’est pas vous qui me direz le contraire dame Castor. Je vous souhaite tout le bonheur possible.
Dès la fin de ma mission, je suis venu aussitôt ici. Ce qui a permit de rencontrer quelque jours après mon arrivée, la femme la plus formidable que je connaisse : ma femme Iness. Cette ville regorge de surprises et de bonheur. C’est une ville où il fait bon vivre. J’en veux pour preuve le nombre de personne qui veulent venir s’installer chez nous.
PCI: Vous vous êtes présenté comme candidat à la mairie pour honorer une promesse et vous avez remporté les élections. Quel a été votre premier sentiment après votre victoire? Seb1er: Je n’ai pu cacher mon émotion, le jour de l’annonce des résultats, Ma première pensée fut pour notre regretté maire Argene, qui a fait du très bon travail. Puis j’ai eu un sentiment de grande fierté de pouvoir être utile à la ville que j’aime tant. Là je me suis mis directement au travail pour résoudre les problèmes de la villes tant au niveau économique, qu’au niveau social.
PCI: Alors que vous êtes au milieu de votre mandat, quels sont les points forts que vous avez pu accomplir pour la ville? Seb1er: Vous me parlez de points forts, moi je parlerai plus d’axes majeurs de politique de la ville.
Premièrement l’axe économique : J’ai contacté plus d’une quarantaine de villes de tous les comtés et duchés qui nous environnent, en allant jusqu’aux frontières du Saint Empire, situées dans le Baden. De nombreuses réponses favorables à des échanges commerciaux me sont parvenues. Cette action de grande ampleur a permit et permettra de stabiliser le cours du marché et de régulariser la surproduction de blé et de maïs. A ce jour la masse abondante de ces denrées n'est plus.
Sans ce type d’action beaucoup de paysans crieraient encore famine.
De plus, j’ai pu tisser un formidable réseau avec mes partenaires commerciaux. Il faut continuer à garder les liens créés.
Et enfin, j’ai réussi à bloquer les Rachats Automatiques de la mairie qui nuisent à la ville, n’en déplaise à certains. En arrivant à la mairie, il y en avait pour 938 écus par semaine de RA, or à présent, pour cette semaine, il n’y en a que pour 326 écus. C’est encore de trop j’en conviens, mais c’est en nette baisse.
Deuxièmement, sur l’axe sociale l’opération pain à 5 écus pour les vagabonds aide les plus démunis d’entre nous à progresser rapidement dans la société. Par ailleurs, La grille de salaire minimal a été revue à la hausse, ce qui permet d’avoir des revenus corrects . Ensuite, l’achat des fruits par la mairie a été favorisé par la subvention accordée aux échelles. Les fruits permettent d’avoir un revenu fixe et régulier pour les habitants. C’est une très bonne chose.
Et dernier point sur l’axe culturel, Les arènes sont en rénovation, et une fois ces travaux terminés, Arles sera muni d’un outil grandiose pour des manifestations en tout genre. Quel dommage de ne pas utiliser ce joyau.
Puis pour le concours d’Avatars, Je tiens à féliciter Shivou et Angelisa pour leur victoire.
PCI: Quels sont les éléments pour lesquels vous aimeriez à présent travailler, développer?Seb1er: Maintenant, mes objectifs sont multiples. Les échanges commerciaux avec les autres villes sont à poursuivre et même à amplifier. De plus, le marché devra être aidé pour éviter tout risque d’inflation, car cela ne profite pas à l’ensemble des villageois. Des opérations points de caractères seront mises en place dans la taverne municipale, avec des menus riches pour progresser rapidement. De nombreuses activités et projets sont en cours et vous seront bientôt dévoilés. Ça pourra peut-être faire l’objet d’un nouvel article.
PCI: Cher Maire, nous vous remercions infiniment pour vos réponses et vous souhaitons bonne chance pour la fin de votre mandat.LeCastor, pour le Petit Castor Illustré** POESIES ET POEMES EN TOUS GENRES **Voici donc une nouvelle rubrique pour le Petit Castor Illustré.
Nous parlerons ici de poésie, des plus classiques à celles moins connues, en passant par des textes de chanteurs dont certains valent le détour.
Notre but est de partager avec les arlésiennes et les arlésiens quelques beaux textes, mais aussi de pousser les vocations à se faire connaître.
Si donc vous avez envie de voir ici un texte qui vous tienne à cœur ou un poème de votre composition, n’hésitez plus cet endroit est destiné à cela.
Brisenuque
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Pour commencer le prince des poètes ou le poète des princes. J’ai nommé RONSARD.
Mignonne, allons voir si la roseA Cassandre
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.
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Pour continuer un texte que j’affectionne particulièrement, il est de Charles BEAUDELAIRE
Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets:
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes;
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets!
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables!
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Je vais terminer pour motiver chacun à participer par un texte personnel.
Il la regardait dormir
Ce plaisir simple était son grand bonheur
Rester la sans rien faire simplement lui sourire
Aurait pu occuper l’essentiel de ses heures
Admirer ses cheveux, un pied sortant du drap
Guetter son souffle, écouter ses soupirs
Dans le calme de la nuit simplement rester là
Imaginer comment satisfaire ses désirs
Et puis d’un doigt léger arranger ses cheveux
Pour qu’ils forment un écrin a son si doux visage
Ecarter les cauchemars qui terniraient ses yeux
D’un voile de tristesse inutile a son age
Le soir la voir dormir
S’éveiller le matin
Sont deux si pur plaisir
Qu’il espère vivre sans fin
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Voilà donc pour la première partie de cette rubrique qui je l’espère vous aura plue.
Brisenuque, pour le Petit Castor Illustré** CONTES ET LEGENDES DE PROVENCE **Dans notre précédente édition, notre rédactrice en chef a commencé cette série d'articles sur les contes et légendes de Provence en nous contant la légende de Maguelone. Cette semaine nous allons vous conter...
La légende de la TarasqueLa tradition provençale rapporte qu'une barque miraculeusement guidée au travers de la tempête vint aborder un jour non loin de l'embouchure du Rhône, sur la rive où s'élèvent aujourd'hui le village et l'église des Saintes Maries de la Mer. Elle contenait Lazare le ressuscité, sa soeur Marthe, Marie de Magdala et d'autres compagnons ou amis du Christ que les Pharisiens avaient voulu faire périr, après l’Ascension du Maître, en les exposant sur les flots dans une nef sans voile ni gouvernail. Sitôt qu'ils eurent échappé à la mort, les saints personnages se dispersèrent pour annoncer l'Evangile à toutes les populations de Provence ; le chemin de Sainte Marthe fut le long du Rhône qu'elle remonta en prêchant la parole de vie et en multipliant les miracles autour d'elle.
Les populations habitant les bords du fleuve en aval d'Avignon éprouvaient alors les fureurs d'un monstre qui désolait les campagnes et dévorait hommes et bétail. C'était un dragon à longue queue, dont la gueule rappelait celle du lion et dont le dos était protégé par une forte écaille de tortue qui le rendait invulnérable. On le nommait Tarasque et on le croyait sorti des abîmes marins, des eaux du Rhône peut-être. Bien des chevaliers, courageux, forts, avaient péris en essayant de tuer ce monstre. Les habitants du pays, terrorisés, n'osaient plus approcher du repaire de la Tarasque et rendaient même au monstre un culte superstitieux lorsque le bruit des miracles accomplis par Sainte Marthe parvint à leurs oreilles. Aussitôt ils implorent la sainte.
Elle accepte de les délivrer, marche vers le monstre, lui commande au nom de Jésus-Christ de venir vers elle, dénoue sa ceinture pour la passer au cou de la terrible Tarasque devenue soudain docile et fait son entrée dans la bourgade voisine en conduisant le dragon comme elle aurait pu faire d'un chien familier. En souvenir de cette délivrance miraculeuse, la ville reçut le nom de Tarascon et les habitants instituèrent une fête commémorative, qu'on célèbre chaque année. La Tarasque devint le symbole de Tarascon ; son image figure sur les armes de la cité ; elle est sculptée sur la façade de son hôtel de ville, gravée sur ses sceaux et ses monnaies.
***
Cette légende est à rapprocher de toutes celles où Saint George terrasse le dragon. La tradition veut que le dragon perisse, après un combat rapide, sous la lance ou sous le glaive d'un homme, symbole du principe mâle et positif de l'Univers. Pourtant, le Christ n'a-t-il pas défendu à Pierre de lutter par le glaive contre le mal ? n’a-t-il pas enseigné que la seule arme de combat contre l'éternel dragon devait être la puissance féminine de l'Amour que symbolise l'eau de miséricorde ? Malgré toute sa splendeur, le symbole du pur chevalier au glaive invincible ne paraît pas être une expression rigoureusement juste de l'idée chrétienne. On peut en concevoir un autre, plus raffiné et plus spirituel, qui affirme mieux la puissance suprême de la douceur sur la violence, de l'amour sur la haine, de la charité sur l'égoïsme, qui enseigne qu'on ne doit pas frapper le dragon à mort, mais l'enchanter et le soumettre. Ce symbole, le gracieux génie du peuple de Provence sut l'enchâsser dans la légende de Sainte Marthe et de la Tarasque... à méditer à toutes les époques...
Dans notre prochaine édition, nous verrons le courage des Provençaux à travers d'autres légendes...LeLoupSolitaire, pour le Petit Castor Illustré 
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